Les résultats de l’étude mind Media – 366 éclairent le rapport des Français à l’IA générative, entre curiosité, prudence et quête de transparence. Un contexte qui confirme la place essentielle des médias de confiance — dont la presse quotidienne régionale — dans le paysage publicitaire.
L’IA générative a conquis le quotidien des Français à une vitesse que peu de technologies avaient atteinte avant elle. Trois ans après l’émergence de ChatGPT, l’étude réalisée par mind Media et la régie 366 (2 240 répondants, septembre 2025) dresse un état des lieux inédit : usage massif, attentes fortes… mais aussi méfiances persistantes, notamment dès que l’on touche à l’information et à la publicité.
Selon l’étude, 89 % des Français ont déjà entendu parler de l’IA générative et 63 % l’ont déjà utilisée. Une adoption particulièrement marquée chez les moins de 35 ans (82 %) et les CSP+ (77 %). Parmi les utilisateurs, 74 % y ont recours au moins une fois par semaine, preuve que l’IA s’est installée dans les usages du quotidien — personnels, mais aussi professionnels.
Sans surprise, ChatGPT domine (69 % des utilisateurs), suivi par Gemini (43 %) et Copilot Bing (18 %). Cette montée en puissance transforme les réflexes de recherche en ligne, ouvrant de nouvelles habitudes… mais aussi de nouvelles questions.
L’étude montre une frontière claire : si les Français acceptent l’IA pour des fonctions techniques (traduction, résumés, lecture vocale), ils sont nettement plus réservés lorsqu’elle intervient au cœur de la production éditoriale.
63 % approuvent la traduction d’articles par l’IA
54 % : les résumés
50 % : la lecture vocale automatisée
Mais seulement 29 % pour des articles longs
Et 26 % pour les podcasts
Surtout, une demande ressort massivement : 87 % estiment que les médias doivent signaler l’usage de l’IA, et 65 % jugent les erreurs intolérables.
Une exigence de transparence et de fiabilité qui confirme la valeur refuge des marques média ancrées dans les territoires, reconnues pour la rigueur de leur traitement de l’information.
Les Français se montrent plus ouverts à l’IA dans la publicité que dans l’information : 47 % approuvent les usages publicitaires — un chiffre qui grimpe à 64 % chez les 18–34 ans.
Mais cette ouverture ne se fait pas sans conditions.
Les principales craintes identifiées :
Risque de manipulation (53 %)
Diffusion de fausses informations (52 %)
Perte d’authenticité (51 %)
Pour qu’une publicité conçue ou enrichie par l’IA soit acceptée, deux critères dominent :
la transparence sur son origine (49 %)
la créativité (32 %)
Autre enseignement clé pour les annonceurs : 64 % des Français rejettent les publicités intégrées directement dans les réponses des IA. Un signal clair : les formats intrusifs ne séduisent pas, et l’IA ne remplace pas la relation de confiance construite entre un média et son audience.
Ce besoin affirmé de repères fiables et de transparence place la presse quotidienne régionale dans une position centrale. Dans un univers informationnel bousculé par l’IA, les médias locaux demeurent des sources reconnues, identifiées, maîtrisées.
Pour les marques, cela signifie que :
l’environnement média compte plus que jamais ;
la qualité du contexte éditorial influence la réception des messages publicitaires ;
la proximité reste un marqueur puissant de crédibilité.
L’IA ouvre de nouveaux horizons créatifs et opérationnels pour la publicité, mais c’est la confiance qui reste le carburant principal de l’efficacité publicitaire. Et cette confiance se construit dans des environnements médias solides — une mission que la Presse Quotidienne Régionale remplit depuis toujours.
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